Escale brésilienne

Après 3 semaines auprès de Louise, j’ai maintenant une semaine pour rejoindre Buenos Aires. J’y retrouve Luc, c’est donc un impératif pour moi d’y être en avance et reposée pour repartir à fond pendant 3 semaines avec lui 🙂

La Guyane peut être vue comme une île au niveau des communications avec ses voisins. A l’est c’est le Suriname, avec l’aéroport de Panamarimbo qui a bien plus de destinations que Cayenne. A l’ouest de la Guyane, c’est 12h de piste pour arriver à Macapa, où il faut ensuite plusieurs jours de bateau pour traverser l’Amazonie… Au vue de mon calendrier j’ai privilégié l’avion pour sortir de Guyane. Il y a peu de possibilités : Paris, les Antilles ou le Brésil. Je choisis logiquement le Brésil avec Fortaleza, 1 vol par semaine le samedi uniquement. Une dernière glace à l’aéroport avec Louise et ça y est je quitte la France.

Les consignes de l’avion sont en rap brésilien, j’adore!

Fortaleza est une grande ville, sa région est connue pour de bonnes conditions pour le kitesurf. Il doit bien avoir des plages sympas où se reposer je me dis… Je choisis de me rendre à Icarai de Izairinho. C’est un petit village de pêcheurs à 3-4h de Fortaleza, le trajet n’est pas évident mais j’y serai d’autant plus tranquille !

J’arrive à la tombée de la nuit à Fortaleza et j’aperçois les buildings, ça change de Cayenne. Un taxi et hop au lit. Pas évident de trouver les horaires de Bus pour Icarai, ni internet, ni l’auberge, n’arrive à me renseigner, seul un guide touristique mentionne un bus direct par jour.

Le lendemain matin, un dimanche vous suivez bien, après un rapide tour au marché, je file au terminal de bus, en Uber (une presque première pour moi !) Après renseignement au guichet le bus est à 15h, il est actuellement 11h à ma montre, je vais donc attendre 4h. Je lis, j’écris, je pense, j’observe, je mange, je relis, je ré écris et puis je monte dans le bus pour 5h de trajet. J’écoute des podcasts d’un voyageur qui interview des voyageurs, c’est l’occupation où le temps passe le plus vite pour moi, mais je ne suis pas pressée et c’est un véritable luxe d’avoir le temps d’attendre et c’est agréable.

J’arrive vers 20h à mon auberge, j’ai le dortoir de 5 pour moi toute seule, que c’est chouette d’être hors saison. Les rues sont en sable, on entends la mer, chouette chouette vivement demain.

Je me réveille, je vais marcher sur la plage, je petit déjeune avec une super vue. Je mange de l’acaï (c’est une baie rouge qui a des super vertus apparemment, elle ets en sorbet) accompagné de toppings, je me balade, j’écris, je lis, je me baigne, j’admire la mer. Je passe pas mal de temps dans le hamac. Je suis dans LA région du hamac y’en à partout ! Vis repetita le deuxième jour, j’ajoute juste la mission d’acheter un hamac pour Alice (c’est ma copine qui habite à Buenos Aires, non je vais pas porter longtemps l’énorme hamac !). J’achète également mon billet de bus tout en évitant de prendre le direct de 5h du mat’ car je n’ai pas besoin d’arriver si tôt à Fortaleza.

Après 3 nuits et 2 belles journées, dernier tour sur la plage, dernier acaï (que c’est bon!) et il est temps pour moi de partir pour Amontada en navette pour ensuite prendre mon bus jusqu’à Fortaleza… Et ce qui paraît simple, c’est avéré un peu plus compliqué.

La navette qui devait passer à 11h, passe en réalité à 12h… Conclusion toujours demander à 2 personnes distinctes ! Ensuite il faut savoir patienter 1h, donc devinez j’ai écris, lu et observé !

Je suis arrivée à Amontada, 8 min après que mon bus pour Fortaleza soit parti… Je demande quand est le suivant, c’est 2h20 plus tard… Devinez quoi, j’écris (mon journal, oui là vous devez commencer à vous dire mais elle écrit quoi !), je lis, j’observe, il y a les moto taxi qui attendent les bus et il a des gens qui attendent le bus également. Je pensais déjeuner c’est râpé, le snack est en travaux… A peine, ils réussiront à m’ouvrir les toilettes, bon quand j’ai tiré la chasse des grenouilles ont fait leur apparition dans la cuvette 😂😂😂😂 C’est toujours mieux que rien.

Comme prévu, à la minute prêt le bus arrive, 15h20. La ponctualité des bus m’épatent pour le moment. Sauf qu’après 30 mètres, le bus s’arrête à nouveau… L’heure tourne, je vois une grosse pince arriver vers le bus, mais l’heure tourne et cette fois ci, je suis pressée j’ai 3 avions qui m’attendent pour arriver à Buenos Aires demain matin… Si à 16h nous ne sommes pas répartis, je descends et prends un taxi, vaut mieux payer un taxi que repayer mon billet pour Buenos Aires. 15h50 nous repartons, ouf ! Bon maintenant coco tu n’as plus trop de marge… 30min on va dire max !

Je lis, j’écoute un podcast pour faire passer le temps. Petit arrêt pour l’ensemble du bus à 1h30 de l’arrivée au même endroit qu’à l’aller. Ça va on ne s’éternise pas.

On arrive dans la banlieue de Fortaleza, je pense avoir assez de marge pour ne pas m’arrêter au premier arrêt et prendre un taxi pour l’aéroport, j’irai donc jusqu’au terminal le plus proche de l’aéroport. J’y arrive à 19h45, je monte dans le premier taxi, et je lui dis rapido, après tout je pense que c’est le kiff de tout taxi quand on te demande cela, et pour qu’il ne fasse pas de détours. Bref il est tout de même prudent, ne t’inquiète, pas maman 😅

19h58 j’enregistre mon bagage, laaarge, ça fermait à 20h30 !!!

Et là qu’est ce que j’aperçois, un Subway !!! Oh mais je n’ai pas mangé depuis ce matin, parfait un truc que je connais et gras miam.

21h30 je décolle pour Recife, j’ai encore à manger dans l’avion, joie ! Ensuite j’attendrai 3h30 mon avion pour Sao Polo dans l’aéroport de Recife, c’est fou il y a plein de vols en pleine nuit ! Alors devinez ce que je fais, je lis, j’écris mon journal et je geek y’a même du WiFi dans l’aéroport.

Bref le vol Recife-Sao Polo de 2h30 du matin à 5h30 du matin je dors comme un bébé, je n’ai pas vu le décollage… Mince j’ai loupé la nourriture. Allez bientôt terminé, je passe la douane de sortie du Brésil et j’attends maintenant mon dernier vol pour Buenos Aires qui est dans 3h alors devinez ce que je fais, j’écris mon journal (et oui j’en ai des choses à écrire Et du retard !), je lis et je geek.